La Pole Dance

Pole Dance à Bordeaux

Qu’est-ce que la pole dance ?

La pole dance est un mélange de danse, de figures aériennes en rotation et d’acrobaties, essentiellement autour de, et, sur une (ou plusieurs) barre(s) métallique(s) verticale(s), généralement d’un diamètre de 38 à 50 millimètres.

Contrairement aux apparences, la pole dance est accessible au plus grand nombre, physiquement parlant. Il n’est pas nécessaire d’être déjà mince, souple et musclé pour pouvoir la pratiquer.
Toute personne apte à faire du sport (danse, musculation, judo, vélo…) peut se mettre à la pole dance. Un cours sérieux ne fera bien sûr pas l’impasse sur un échauffement complet et des étirements en fin de séance, et saura vous faire avancer progressivement et harmonieusement en fonction de vos possibilités.

Partant de là, vous pouvez donc faire de la pole dance en toute confiance, en sachant que vous travaillez tout votre corps à la fois en souplesse et en tonicité, mais que vous renforcez plus particulièrement le haut du corps, la ceinture abdominale et l’ensemble du bassin. En effet, les bras, les épaules, le dos mais aussi les abdos et les fessiers sont sollicités en permanence, même pour exécuter les figures les plus basiques du niveau débutant.

Comme le côté aérien de la pole dance la rend extrêmement ludique et fun, on se dessine et on se raffermit sans s’en rendre compte, tout en s’amusant et en apprenant à réaliser de très belles figures, que l’on réussit d’ailleurs souvent beaucoup plus facilement que l’on ne pensait au début du cours !

Une fois les bases techniques acquises, on peut commencer à créér des chorégraphies de plus-en plus artistiques. L’addiction est généralement quasi-immédiate…

Histoire de la Pole Dance

Au début des années 90, Fawnia Mondey, danseuse exotique canadienne, commence à enseigner cet art finalement très complet à des femmes n’ayant rien à voir avec l’univers artistique, ni avec le monde de la nuit. Elle produit également le premier DVD pédagogique de pole dance. Bien sûr, l’image politiquement incorrecte de la discipline rend assez difficile, dans un premier temps, son acceptation par un large public. Cependant et malgré les préjugés, celles qui osent franchir la porte d’un de ces cours (souvent en cachette de leur entourage) commencent à manifester leur enthousiasme pour les aspects à la fois esthétique, ludique et artistique mais également très sportif de cette activité, pourtant encore tellement décriée à l’époque. Peu à peu, d’autres danseuses comme Tammy Morris et Kelly Kayne (Canada) ou Katie Coates (Angleterre) suivent l’exemple de Fawnia. Chacune avec son propre style, ces danseuses et acrobates vont se battre avec le sourire, la bonne humeur et d’incontestables qualités physiques pour faire sortir la pole dance des clubs de strip-tease et la faire reconnaître pour ce qu’elle est : une fabuleuse manière de développer sa musculature et sa souplesse, en même temps que sa sensibilité artistique et sa confiance en soi, tout en s’amusant et en assumant mieux sa sensualité et sa féminité.

Au fil des années, la pole dance s’est peu à peu codifiée, comme la plupart des styles de danse, et les différentes figures ont reçu des noms, permettant de les distinguer les unes des autres, notamment pour l’enseignement, mais aussi pour l’écriture des chorégraphies ou pour faciliter le travail des juges lors des compétitions. Mais l’extrême jeunesse de la discipline, ainsi que le rejet dont elle a longtemps fait l’objet de la part des danseurs ou sportifs « sérieux », empêche pour l’instant une véritable uniformisation des noms des figures, et ceux-ci peuvent énormément varier d’un pays à l’autre, ou d’une école à l’autre !

Heureusement, quelques organisations internationales, avec notamment la PFA (Pole Fitness Association), ou l’IPSF (International Pole Sports Federation), l’ont bien comprises. Les deux organisations travaillent activement aujourd’hui, non seulement à la promotion de l’activité, mais aussi à sa professionnalisation par une codification précise et soigneusement pensée, par une réglementation stricte et rationnelle des compétitions qu’elles organisent, ainsi que par une formation sérieuse et complète des enseignants.

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